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Le 20 juin 1990, le cours des événements sur les relations de la France avec les États fragiles en général et Africains en particulier, plus singulièrement ceux d'Afrique centrale francophone avait pris une direction toute nouvelle et irréversible. Peu importe le tôlée qu'avait soulevé le discours du président F. Mitterrand, aujourd'hui, tout porte à croire dans une large mesure que, la voie préconisée par ce dernier est, à quelques exceptions près, celle empruntée par la plupart des États fragiles. Et au nom de la solidarité internationale incarnée par le nouveau principe de non-indifférence, petit à petit, la non-ingérence a vu s'égrainer une partie de sa force pour la céder à la non-indifférence consacrée d'une façon ou d'une autre dans les accords et traités internationaux ratifiés par les États. Dès lors, les États signataires ne peuvent plus tout se permettre sans s'attirer l'indignation ou, selon le cas, l'approbation d'autres États et certaines organisations sous-régionales, régionales et internationales. Mais alors, qui sont ces acteurs, agents et agents-acteurs qui interfèrent dans la conduite des affaires intérieures des États ? Dans quel but le font-ils ? Ont-ils véritablement des politiques étrangères et dans le cas de cette publication, des politiques africaines ? Qui sont chargés de la mise en uvre de leurs politiques ? Et quelles sont les limites de la stratégie de recours au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État auquel s'accrochent certains États fragiles ? Telles sont les préoccupations auxquelles cet ouvrage tente de répondre tout en dressant avant tout, le cadre méthodologique d'une recherche scientifique académique dans le domaine de la sociologie des relations internationales.
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