Un parapluie en guise de Cathédrale,un vieux chat qui miaule sans cesse la nuit, des portes qui s'ouvrent et ne se referment pas, des voitures qui flambent à la Saint-Sylvestre,une beauté russe rencontrée dans le train de Rome,Stendhal surpris alors qu'il dérobe un petit Voltaire relié cuir dans une maison moscovite, la Loue qui arrache son sac des mains d'une matrone soviétique de la police des frontières, Lino Ventura qui a perdu son passeport, le vélo rouge d'une étudiante chinoise, Janis qui ulule vers la mer Baltique, une rose blanche dans une chambre de Porto,autant d'histoires étranges où se mêlent humour et lyrisme, toutes écrites dans la ville que hante l'homme au long manteau de soie noire, le prince de la littérature allemande.Et quiconque écrit à Strasbourg ne saurait être que l'ombre de Goethe, son "singe", comme le fut le malheureux Jakob Lenz.