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Dos carré collé  140x200  162 pages  Parution 22/10/2018 

" Ce que je sais d'elle, je me le raconte à moi-même, ou aux autres. Mais ce que je ne sais pas ou ignore encore, reste un mystère dont la cupidité accentue ma rancoeur lorsque j'en viens à connaître de telles choses. Après tout, la vengeance n'est-elle pas une affaire d'amitié ? Une sorte de complicité dans la continuité. L'amour que porte une mère à son fils n'est pas forcément synonyme d'affection. Comme un couple qui se respecte, chacun en arrive à garder ses secrets. Pourtant je me demande à quel moment je l'ai humiliée, pour qu'elle en vienne à me discréditer de la sorte avec autrui ? Je voudrais bien le savoir ! Je n'ai pas souvenir, durant toute ma vie, lui avoir fait un tel affront. Ni même l'offenser ou l'offusquer dans mes propos pendant l'adolescence ou à l'âge adulte... " Disparue, Geneviève n'en occupe pas moins une place de plus en plus importante dans le roman composé par J. Derain. Sortant peu à peu de l'ombre, dépouillée de ses non-dits, elle émerge peu à peu dans toute sa complexité de femme, d'amante, d'entrepreneuse et de mère, et s'impose comme une figure paradoxale, avec laquelle ne cesse de négocier Félix, son fils d'une cinquantaine d'années soudainement confronté à ses secrets. Œuvre au style dense et étouffé, et à la temporalité resserrée, La Mère compose dans le même temps un portrait de femme et le récit d'une relation filiale tantôt puissante, tantôt fragile, en quête d'apaisement.

B B


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