La majorité des pays en développement tente d'améliorer les conditions d'accès à l'eau potable par l'importation des transferts de technologies. Mais, on constate les échecs quasi systématiques de ces transferts dans ces pays, d'où la nécessité d'instaurer dans les programmes d'enseignement universitaires, une anthropotechnologie adaptée à la technologie de la population qui réunira comme l'ergonomie, des connaissances provenant des sciences sociales pour améliorer la conception du dispositif technique. Pour résoudre le problème de l'eau au Cameroun, l'importation de la technologie ne suffit pas, il faut compléter cette approche par la prise en compte des dimensions socioculturelles au sens le plus large des pays receveurs impliqués dans cet échange. Cet ouvrage amorce une réflexion sur les transferts de technologies au Cameroun comme objet d'observation ethnographique et comme champ d'intervention anthropologique. En l'absence d'une consultation en Sciences Sociales, tout projet de développement est voué à l'échec.