Requiem pour un banni... par lui-même

En 1975, Monique et Patrick Martini se rencontrent sur une plage vendéenne. Immédiatement, les deux jeunes gens tombent amoureux et fondent une famille de trois enfants. Inséparables, ils exercent tant bien que mal la difficile profession de commerçants, résistant quotidiennement aux forces de la grande distribution. L’existence est souvent précaire, mais ensemble, les époux créent un milieu affectueux et chaleureux.
Jusqu’à ce jour de novembre 2005 où Monique est emportée, trop jeune et trop tôt, par un cancer.
Aussi, pour exorciser la douleur et la perte, pour dire l’absence, mais aussi pour crier son indéfectible amour à la défunte, Patrick Martini prend la plume et compose son « Requiem pour un banni », dans lequel il évoque son épouse décédée et leur vie commune. S’inspirant de chansons d’amour françaises, l’auteur livre ainsi une œuvre animée par un romantisme affirmé, où s’expriment, parfois avec violence, ses interrogations, ses regrets et sa passion pour une compagne précocement arrachée à ses bras.
Texte en forme d’hommage à la femme perdue, « Requiem pour un banni » laisse entendre la voix d’un homme, d’un mari et d’un père profondément meurtri par la disparition de celle qui l’a accompagné, sur les routes escarpées de l’existence, pendant plus de trente ans.
Nostalgique, emporté, passionnel, révolté, désenchanté, émouvant… Les épithètes abondent pour qualifier cette œuvre intimiste dans laquelle Patrick Martini dévoile le sinistre intime qu’a provoqué chez lui la mort de son épouse Monique.