Dis-moi que j'existe

Notre société est bien malade et, au lieu de soigner le mal, de l'origine aux conséquences, on s'attache à le cacher, ou pire encore, à accentuer ses conséquences [...] Nous sommes donc bien pris au piège d'un monde totalement virtuel mais la nature même de la vie réelle laisse-t-elle cette possibilité ? Peut-on accomplir le pire pour nourrir la jouissance illusoire d'être quelqu'un ? Peut-on détruire notre demeure qu'est la terre par notre lâcheté à fuir le réel, par notre lâcheté à éviter la révolution intérieure ? Peut-être peut-on y voir là le constat d'une civilisation puérile qui se dit avancée. »
Sans la reconnaissance de l'Autre, point de salut pour soi ? N'y a-t-il d'accomplissement de soi que parce que cet Autre nous donne son agrément ? En aucun cas selon M. Dhyan qui y voit là le problème principal de nos sociétés modernes qui s'égarent dans une recherche aussi vaine que toxique... À partir de ce constat, l'essayiste construit une réflexion argumentée et inspirante qui, de ce qui nous enchaîne à ce qui peut intérieurement nous délivrer, dessine pour nous une voie salvatrice.