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Après sa naissance en 1962 et une évolution qui le hisse très rapidement au rang d’industrie, sa période la plus glorieuse étant la décennie 70-80 où il compte près d’une centaine de salles, le cinéma camerounais rentre dès la fin des années 80 dans une récession qui aura raison du FODIC en 1990, avant de se solder, en 2009, par la fermeture des trois dernières salles qui avaient jusque-là réussi l’exploit de rester en « activité ». Depuis lors, mus par la nostalgie de l’âge d’or de notre cinéma, de nombreux amateurs de septième art, les politiques y compris, ont mené moultes actions qui se sont toutes révélées inefficientes pour la relance de cette filière. Devant cette constatation, le présent ouvrage, en même temps qu’il élucide les raisons pour lesquelles ce cinéma a du mal à se réindustrialiser depuis 2009, scrute les perspectives de sa restructuration. Rédigé suivant une démarche prospective, à la lumière du contextualisme d’Andrew Pettigrew et du benchmarking, il s’organise autour de trois chapitres dont le premier répertorie, depuis la dissolution du FODIC, les principales actions mises en œuvre pour relancer le cinéma national, le deuxième fait la lumière sur les obstacles à la réindustrialisation dudit cinéma tandis que le troisième et dernier explore les voies que ce dernier pourrait emprunter pour se réindustrialiser à court, moyen et long termes.
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