Dans cette énième étude sur ce roman, nous nous sommes intéressé au statut sémiotique de ses signes-personnages. Comme il le fallait, avec Kilumba Katutula, nous avons inscrit notre réflexion dans la pragmalinguistique et, grâce à la sémiopoétique, avons conçu notre texte en trois chapitres. Le premier a présenté sommairement l’œuvre publiée à titre posthume. Le deuxième a survolé différentes théories sur le statut sémiotique du personnage. De ces pages, nous avons dégagé la base grâce à laquelle nous avons mené les analyses dans le dernier chapitre. En définitive, nous avons découvert que Birahima et Fanta sont des signes-personnages référentiels. En effet, dans ce statut, ils assurent une lisibilité sémiotique de la trame en ce qu’ils sont des types qui expliquent la transgression et l’agrammaticalité qui caractérisent l’écriture. Ils sont des légisignes ou simplement des symboles, selon l’enseignement de Peirce. En effet, grâce à la rétrolecture, le lecteur devrait construire une matrice unique du texte qui, selon Riffaterre, génère le récit sans en affecter la surface. Qu’on les prenne comme signes-trois de la dimension du Representamen ou de celle de l’Objet, ils ne renvoient nullement à des entités particulières, auquel cas, ils seraient des sinsignes ou des indices, statuts qui réduiraient l’envergure de la lisibilité.