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En 1831, dans son « Cours d’Esthétique », Hegel élabore la notion d’humour objectif, synthèse de l’imitation de la nature dans ses formes accidentelles d’une part et du caprice et de l’arbitraire d’autre part. Et crée ainsi la notion du sujet qui doit laisser libre cours à l’imagination.
Breton, lui, rapproche les "Chants de Maldoror" et le poème "Rêve" de Rimbaud – tous deux annonçant l’automatisme psychique – de la fable de Jarry, "Le Homard et la boite de corned-beef" dans le genre « humour objectif ».
La notion d’objet va se mettre au point à partir du jeu, de la transformation du matériau fourni par le langage. Duchamp et Roussel ne se sont pas contentés de machines langagières, ils ont construit des machines théâtrales commandées par les mots pour Roussel, représentées ou réelles pour Duchamp. Et qui trouvent leurs « héritières » dans les machines de Tinguely, fils spirituel de Duchamp et Roussel.
Historienne d’art et docteur de l’université Paris X, Marie Colombet analyse avec pertinence le thème de l’humour dans le domaine artistique.
Sans se contenter d’un art – littérature, peinture, sculpture – ou d’un mouvement en particulier, elle réussit avec bonheur et justesse à définir ce qu’est « l’humour objectif», à le distinguer du « comique ». Mais surtout, elle parvient à en définir les nuances et les particularités, à en rendre un portrait complexe, amalgame de définitions parfois contradictoires de grands philosophes, de critiques avisés et de penseurs qui ont laissé leurs empreintes aujourd’hui encore dans le monde artistique et intellectuel.
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