L’Afrique et le recul de la démocratie

Après les indépendances, la majorité des jeunes États africains adoptent le modèle de gestion politique des anciens pays colonisateurs. Peu de temps après, pour fuir les ingérences politiques occidentales, plusieurs basculent vers le communisme marxiste et deviennent des alliés de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), de la Chine populaire, de Cuba, etc. Lorsque survient le vent de la perestroïka, mais surtout encouragés par François Mitterrand lors du sommet de la Baule en novembre 1989, les peuples d’Afrique, enthousiastes, aspirent à l’instauration de la démocratie et des libertés fondamentales. Cependant, cette période d’espoir ne dure que peu de temps avant que l’Afrique ne traverse une longue période tumultueuse de remise en cause de la démocratie et du pluralisme politique. Les coups d’État, les guerres civiles, le terrorisme et les migrations massives vers l’Occident deviennent le quotidien des peuples du continent, entraînant un recul de la démocratie. Cet ouvrage examine la responsabilité de ce chaos africain.