" Toi, mon pays d'outre-terre, tu m'as donné la grâce de ces instants inachevés, et le désir de toi. J'ai vu bien des pays et paysages, mais aucun comme toi, qui donne l'esprit de la lettre, qui fasse sortir l'essence des vieilles pierres et le secret des grimoires oubliés. Avec tes anciennes chansons, À la claire fontaine, Aux marches du palais, tu nous mènes sans te dévoiler, sans jamais te découvrir. Comme la poésie, tu réveilles le langage intime du coeur, sans livrer le secret, sans révéler le chemin de la quête. " Écrire à un pays comme on le ferait à un être aimé, lui dire qu'il ne cesse de nous enchanter, voire de nous fasciner. Que tout en lui est source de joies, de découvertes, de souvenirs. Que chacune de ses facettes nous intrigue. Ainsi procède Claire Guillon au fil de cette lettre ouverte adressée à la France, qui y exprime comme une amitié amoureuse pour cette terre riche d'histoire, de musique et de littérature.