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L'opinion moderne a souvent laissé juger la médecine scientifique comme étant la seule véritable médecine à même de remédier à toute sorte de maux, tout en n'accordant pas suffisamment d'intérêt ou en mettant à une échelle nettement inférieure d'autres formes de pratiques médicales antiques telles que la médecine magico-religieuse et/ou divine dans le monde gréco-romain ; pratiques qui se voient dénuer de toute efficacité au profit de la médecine dite scientifique. À travers notre manuscrit, nous nous proposerons de démontrer que ces autres formes de thérapie estimées comme secondaires méritent d'être à nouveau considérées, au moins de manière relative, avec une approche nouvelle. Dans ce manuscrit, il est question d'Asclépios, fils d'Apollon, dont le caducée, le bâton autour duquel est enroulé un serpent, est devenu l'emblème universel des professions médicales actuelles. C'est ce dieu qui domine la scène parmi les divinités de la médecine magicoreligieuse gréco-romaine, par le nombre d'inscriptions et d'autres vestiges qui lui sont dédiés. C'est d'ailleurs une des raisons principales qui ont incité le général romain Paul Émile à se rendre vers les années 168-167 à « Épidaure, moins opulente, mais célèbre par son fameux temple d'Asclépios, situé à cinq milles pas de la ville. Aujourd'hui, poursuit Tite-Live, il [le sanctuaire] présente à peine quelques vestiges de la magnificence dont on l'a dépouillé ; mais alors il était rempli des riches offrandes consacrées au dieu par les malades, en reconnaissance de leur guérison
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