L'auteur entend décrire la situation globale de l'environnement sociopolitique de la RDC caractérisée par les pratiques gouvernementales de privatisation de l'État d'une part, et l'attitude complice et passive de la population d'autre part. Il démontre l'inexistence de la bonne gouvernance qui est loin de la portée des politiques égoïstes et insensibles qui exige, par contre, une républicanisation de l'État pour être effective. Selon l'auteur, la démocratisation de la gestion de l'État est le chevalet de la bonne gouvernance car elle garantit une intégration responsable de citoyens dans la prise des décisions politiques ; elle renforce l'autonomie locale pour donner de l'efficacité aux décisions politiques prises sur base de l'expérience immédiate.