Avant la communalisation en 1980, les équipements et infrastructures réalisés par l'État dans les domaines éducatifs, socio-culturels, administratifs et économiques étaient insuffisants et inégalement répartis sur l'ensemble de l'espace bâti. Les quartiers anciens concentraient la quasi-totalité des activités urbaines au détriment des quartiers modernes et des nouveaux quartiers. À partir de 1980, malgré les difficultés constatées dans l'exécution des programmes triennaux, la ville a connu une évolution spatiale très nette : le paysage urbain bassamois est en pleine mutation entre1966 et 1998 ; l'activité économique a repris progressivement suite à la reprise des activités de la scierie (SCAF). Toutefois, des difficultés liées à l'insuffisance de drainage et d'assainissement, à la salubrité et à la spéculation foncière restent encore à surmonter. Cette étude a permis de montrer que la municipalité de Grand-Bassam est capable de réaliser des investissements avec des maigres ressources, et que les deux premières décennies n'ont été qu'une étape d'apprentissage de la gestion urbaine pour la plupart des autorités locales ivoiriennes, à l'image de la commune de Grand-Bassam. L'avenir est promoteur du fait des efforts et l'esprit d'entreprise des gestionnaires locaux.