Bassien était d'une incomparable beauté. Il devait la grâce de ses traits, à sa mère, odalisque syrienne, formée, pour se prélasser sur les couches de soie, quand son air martial, son nez aquilin, et sa nervosité lui venaient de son père présumé, l'impétueux Caracalla. Son visage était doré, au Soleil, des Elohim cananéens, qu'il adorait, comme le sublime, El ha Gabal, et son tempérament, aussi fougueux que celui du dieu des batailles, Hadad. Comme son père, et Septime-Sévère, auparavant, Bassien était natif du Bélier, mais il n'est pas exclu que sa versatilité lui fût venue de la Balance, régie par Vénus-Astarté, elle-même. Ainsi, Bassien résolvait-il, en lui-même, et dans son horoscope, l'opposition des contraires, dans l'harmonie, l'équilibre, et la symétrie du tracé de ses symboles astrologiques : Le Bélier, signe de Feu, face à la Balance, signe d'Air. Le Bélier, signe de Mars diurne, face à la Balance, signe de Vénus nocturne. Le Masculin face au Féminin.