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Enfer politique et religieux, la R.D. du Congo titillerait sans doute les records de l’Afrique : – surfaciel, avec 2 345 409 km² – politique, avec ses 1 000 partis politiques alimentaires déclarés – religieux, avec ses millions d’églisettes de Réveil tenues par des millions de pasteurs, Bis-hops (évêques) et Archibishops, prophètes et demi-dieux autoproclamés – trois fois indépendante en 40 ans (1960, 1965, 1997) toujours plus que jamais dépendante. L’instabilité politique chronique avoisine un babélisme démocratique et institutionnel, héritage colonial et stupidités postcoloniales des opérateurs politiques narcissiques au leadership défectueux. Les politiciens africains (Congolais) sont poseurs des bonnes questions politiques auxquelles sont accolées des mauvaises réponses pragmatiques. Tel est le diagnostic sociopolitique de cette Poudrière de République au cœur de l’Afrique. « Métadiscours des Discours des Indépendances en RDC / Afrique (1960 -2000) » constitue un panorama sociohistorique, un regard littéraire perspicace, une véritable fresque sémio pragmatique des Hic et Nunc singuliers de passation des pouvoirs des Belges aux Congolais en particulier, et des putschs militaires de prise de pouvoir des Congolais / Africains. Ce décryptage pragmatique et l’analyse systématique des discours, des théâtres des empoignades verbales, des confrontations idéologiques, privilégient ainsi le discernement de la demi-plénitude ou deminullité du verre ou le ménagement du chou et la chèvre. Le Congo et les Congolais ont raté trois trains : celui de l’indépendance, de la démocratie et celui du développement individuel et national. Quand naîtront les opérateurs politiques, soucieux de mettre le train sur les rails ?
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