Il allait à sa rencontre

Un homme obsédé par un visage de femme angélique, un amateur d’art envoûté par un tableau de maître, un jeune homme handicapé entamant une idylle téléphonique avec une inconnue, une femme mûre se remémorant la rencontre qui aurait pu bouleverser son existence… autant d’histoires douce amère sur les jeux légers et graves de l’amour et du désir non consommé
Contes absurdes ou histoires ancrées dans la réalité, ces nouvelles brossent des portraits touchants de personnages solitaires. En quête d’un idéal de beauté qui se dérobe toujours à eux, ils attraperont au vol des moments précieux, magnifiés par le souvenir de leur fugacité. L’écriture limpide et précieuse de Di Maggio se fait l’écho de ces histoires d’amour avortées, de ces rêves qui ne se réalisent pas… peut-être parce qu’ils ne le doivent pas. Au final, et au delà des fêlures de l’être, c’est l’art dans son rapport intime à la vie que prend Di Maggio pour sujet : « Tu as réalisé une œuvre d’art et le puzzle est un art. Mais c’est un art éphémère et il n’existe que par sa précarité. Il ne peut être que s’il n’est pas. Détruis-le ».