Aucun produit
Les prix sont TTC
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Justice du chef, du roi, de Dieu ou du peuple ? Corporations, vénalité ou démocratie ? Séparation des pouvoirs et souveraineté du peuple ? Justice d'État ou équité ? Juridictions d'exception ou égalité ? Impunité des personnes publiques et places d'un ministère public et d'un juge administratif dans la Constitution ? Indépendance d'une justice professionnelle ? Cohabitation des bons et des méchants en société ? Raison d'État ou droits naturels ? Liberté de l'individu ou droits de la collectivité ? Autant de questions prégnantes depuis des siècles, autant de facettes de l'organisation politique que cet essai éclaire par des références de philosophie, littérature, histoire et cas célèbres. Selon Aristote, la nature de la justice est d'ordonner une communauté politique d'hommes libres pour qui le sens du juste et de l'injuste devrait résulter d'une éthique personnelle acquise par la raison. Ils peuvent être meilleurs ensemble pour le bonheur commun que séparément. Cette conception optimiste est-elle compatible avec l'organisation des pouvoirs publics par la Constitution ? Ce livre consacre une part importante à l'histoire du pouvoir judiciaire en France depuis deux millénaires. Il illustre les confusions d'un exécutif hypertrophié qui invoque une religion ou le peuple sans respect des multiples différences naturelles qui sont l'essence d'une Cité. Si la Révolution française a réussi à impulser en 1789-1791 une régénération cohérente de l'institution judiciaire en faveur de l'égalité et de la démocratie, la dictature napoléonienne l'a ensuite caporalisée en retournant à nombre de ses caractéristiques d'Ancien Régime qui perdurent de nos jours. La place de la justice dans une République démocratique mérite mieux, et d'être clarifiée.
Pas de commentaire