Il y a, dans le titre choisi pour présenter ce petit recueil et ses moments d'émotion, un éloge implicite du silence : voilà qui, au fond, dispenserait presque de tout commentaire. En tout cas, ce silence de la nature, qu'il faut savoir chercher et respecter, invite évidemment à une certaine qualité de silence intérieur. C'est à Matsuo Bashô que nous laisserons le soin de commenter et de tout, absolument tout, dire de la vie humaine et de son énigme, en nous offrant un instant de paix parfaite : Ah la chenille, qui voit passer l'automne sans être devenue papillon.