" Celles et ceux qui nous jettent un opprobre assassin Qu'ont-ils plus en prières et oraisons sans fin ? Sont-ils en droit de quête au sein de leur jardin Donnant à leur bréviaire un message divin ? De ces vers décriés et parfois censurés Il nous faut être fiers, et ne jamais laisser Les penseurs atrophiés prétendre les brûler Et nous jeter la pierre de la moralité. Ô poètes amis, doux compagnons de plume, N'ayez point de remords, surtout point d'amertume À coucher chaque nuit, et plus que de coutume, Ces mots qui vous font tort en vos oeuvres anthumes. " À nouveau, tout comme dans son premier recueil De la brume à la plume, Manu Edouard Moulin dépose ici ses émotions, ses impressions, ses sentiments, ses troubles ; tout ce qui touche son être et le laisse souvent tant à vif qu'il lui est impératif d'écrire pour ne pas sombrer. La poésie est une île, un refuge où il trouve apaisement et réconfort. Modeste poète, fantasque, indiscipliné, il recherche, loin des règles de l'art que les maîtres professent, un nécessaire besoin de partager sans contrainte tout " l'émoi de l'âme, les mots du coeur ". Avec, au-delà de l'humilité qui le caractérise, un talent certain à dépeindre nos humeurs vagabondes.
En tant qu'auteure moi-même de plusieurs recueils de poèmes publiés aux éditions Edilivre puis Antya entre 2013 et 2018, lesquels recueils ont été partiellement repris sous une nouvelle édition via Am...
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