"Une fois les trois cents kilomètres accomplis, je ne pouvais guère faire demi-tour et je dus accepter le fait que j'avais "atterri" dans un monastère bénédictin!Et ce n'est que lorsque je suis enfin retirée seule dans ma cellule que je peux réaliser pleinement que j'avais fait tout ce voyage pour Dieu. Non pas la distance qui me séparait de mon domicile, mais le "voyage" de zéro à trente-huit ans: toutes ces souffrances, toute cette recherche en forme de quête m'avaient "naturellement" amenée à Lui.C'est Dieu qui m'attendait, là, dans cette cellule. J'avais fait un long voyage sans bagages."