"Je ne veux pas oublier ma maladie, je veux m'en servir comme d'une béquille, d'une force de vie. Elle qui risquait d'être force destructrice, j'ai voulu l'en détourner par la force des mots.La maladie comme une valse à trois temps.Le temps de l'écureuil d'abord, curieux qui va fureter à droite à gauche pour reconnaître les lieux.Le temps de l'huître ensuite, qui se ferme au monde pour se consacrer à sa lutte.Et enfin le temps du kangourou qui repart sautant dans la vie..."