Le 8 février 1944, Jean Martinand est capturé avec nombre de ses jeunes compagnons par l'armée allemande qui cerne son village. Il est déporté à Mauthausen puis à Auschwitz... D., un de ses amis, a recueilli et noté pendant de longues années leurs entretiens sur les circonstances de son internement, puis de son évasion. Avec son autorisation il relate son témoignage et les anecdotes personnelles qui fournissent un apport crucial à la compréhension de l'horreur qu'il a vécue. Au cours de leurs rencontres successives, Jean Martinand finit par révéler à l'un de ses amis les moments heureux de sa jeunesse qu'un épisode de l'Occupation allemande a fait soudainement basculer dans l'horreur d'une extermination programmée avec toutes les tortures qui l'accompagnaient et dont la faim n'était pas la moindre. Cette période d'infamie de l'Histoire du monde qu'il a vécue au plus près et dont il détaille le fonctionnement implacable doit s'inscrire pour toujours dans nos mémoires.