" Auguste Mendy appartenait à la tribu bandiampoue, noir et farouche tel un nègre ; respectueux de ce qui regardait les principes de la culture africaine, sans détour ; c'était un ami personnel et précieux dans la conduite de ma vie. Vraiment, j'avais de la chance d'avoir côtoyé cet homme dont la disponibilité était sans réserve pour ses amis ; il me manquera ; il nous manquera ; il manquera incontestablement à ses proches. " Après ses Lettres binidjiennes dans lesquelles il dépeignait son village natal, Kanthiompa Badiopa réalise dans son nouveau récit une présentation touchante d'une figure peut-être inconnue, mais non moins importante pour l'auteur : son ami Auguste Mendy. Au travers d'un vibrant hommage, K. Badiopa, en guise de réhabilitation, évoque la vie mouvementée d'un homme hors norme, d'un ami cher à son coeur qui mérite que l'on se souvienne de lui.