Anne s'approche d'une statuette en bronze. Une femme en marche. Les mains en porte-voix, la bouche ouverte, le visage tendu vers le ciel, la malheureuse lance un cri. Anne l'imagine dans un lieu désertique ou en ruines. Ses yeux, sans vie, la mettent mal à l'aise. Ses mains sont anormalement longues. Pour porter sa voix le plus loin possible?L'imagination d'Anne s'évade un moment avant de revenir à ce qui se passe dans l'atelier. Elles sont dans un endroit étrange, elles ne connaissent pas cet homme et pourtant quelque chose les relie tous les trois. Serait-ce la fraîcheur de Guillemine qui trouve un écho dans celle de leur hôte?La grâce d'un moment où tout est inattendu, où chacun regarde l'autre avec bienveillance?
Une rencontre inattendue. Originale. Le lecteur est surpris, amusé, puis pris par les dialogues, surpris par le fil. Pas de temps mort, de la douceur, une envie de vite aller se préparer un café ou un...
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