Par ordre alphabétique, ces textes poétiques disent la diabolique innocence de l'écriture, les fièvres alcooliques, la danse des corps érotisés, la crudité des joutes sexuelles, leur animalité assumée et goûtée. Entre ailes d'anges et griffes démoniaques, se joue un jeu d'offrande et de possession. La " danse sacrée des noces de la chair " se déroule comme un serpent, en une série de textes sulfureux explorant le mystère et les contradictions des rapports amoureux. La virtuosité du langage fait écho à la sarabande des corps, le style effréné épouse le rythme des pulsions, les doubles sens celui du corps à corps amoureux, entre domination et libération : aimer pour mieux haïr, jouir pour mieux embrasser le néant. Cet hédonisme tient de l'" affection-infection" : " Je suis une sirène de l'espace, une star nébuleuse fixée dans la voûte étoilée et qui va s'éteindre, sans que tu ne puisses l'atteindre et l'étreindre. "