" J'introduisis ma clé qui tourna sans difficulté. Rien ne vint. Je dus me résoudre à entamer les couches successives de peinture qui collaient la porte avec un cutter. Tenace, je m'acharnai. Je finis enfin par réussir à l'ouvrir. J'étais au bord de la chute, mais l'huisserie céda et s'ouvrit. Et là, ce fut l'horreur ! " Le dicton suggère que certaines pierres précieuses détiennent des pouvoirs maléfiques, mais qu'en est-il des lieux de vie ? C'est une question à laquelle va devoir répondre notre détective/romancier préféré, Nigel van Vooren après son emménagement dans un nouvel appartement. L'ouverture d'un placard condamné depuis fort longtemps lui donnera l'opportunité d'enquêter sur l'histoire lugubre de son immeuble durant la Seconde Guerre mondiale. De surprenants retours en arrière, la découverte du squelette d'un militaire Allemand, la dépouille d'un nourrisson dans un couffin et de compromettants dossiers sur les institutions européennes sont au programme de l'excellent Immeuble à huis-clos. Le crime parfait existe-t-il ? Dans la seconde partie, une implacable série de meurtres va s'abattre sur l'immeuble. Leur auteur se fera-t-il prendre ? Une fois de plus Nigel van Vooren s'ingénie à nous entraîner dans un univers Christien revisité.