Monsieur mon biographe, Comme vous me le demandez, je vais raconter quelques-unes des enquêtes qui ont marqué ma carrière. Je sais que pour chacune d'elles, vous allez penser que j'aurais pu avancer plus vite : votre esprit va s'en agacer ! Avant que vous me reprochiez ce que vous pourriez considérer comme de la lenteur, sachez qu'il faut se garder des conclusions hâtives, des évidences ! Qu'il ne faut pas aller trop vite en besogne : la voie de l'erreur est confortable, celle de la vérité est bien plus malaisée ! Enfin, rappelez-vous toujours que, dans notre métier, une conclusion n'est pas assise sur une présomption, aussi évidente soit-elle, mais sur des preuves irréfutables qu'il nous appartient de dénicher, rassembler, corroborer puis faire reconnaître.