" La France était devenue le carrefour des peuples en transit culturel. Le ministère du bien commun faisait croire aux populations qu'elle uvrait pour l'illumination des esprits, pour la grandeur de l'homme. Ses outils étaient des techniques de manipulation de masse. Les religions étaient devenues inutiles, tolérées, presque oubliées. Pour l'Empire, elles étaient la source de toutes les guerres passées. La police de la pensée assurait le respect des consignes ministérielles.[...]Les habitants continuaient de sombrer dans l'illusion de la sécurité et de l'immunité. En échange de leurs droits et libertés, le gouvernement impérial commençait à ôter systématiquement la liberté individuelle, de manière à forger un nouvel ordre mondial. État policier, loi martiale, arrestation, détention, oppression, violence, résistance, étaient les termes définissant son existence. La paix, c'était la traçabilité. Des capteurs d'ADN quadrillaient les territoires urbains pour identifier les fauteurs de troubles et faciliter leurs arrestations. L'écocitoyen déviant était nécessairement neutralisé par un simple implant cérébral. "