Dérives séculaires : le voyage initiatique de Sydoséa, jeune insulaire d'un pays inconnu. Il n'est cependant pas difficile d'y sentir les parfums de la Méditerranée dans une décennie proche de la nôtre, quoique jalonnée de multiples accents odysséens. Ces pages composent une étrange combinaison d'aventures, de réflexions, de sentiments qui conduisent à penser qu'aucune morale, confrontée à la matérialité, n'est tolérable bien longtemps. Simplement, "il ne nous reste que les sensations à démêler et pourtant... il faut continuer avec, devant soi, un grand vide... qu'il faut combler." Tout n'est finalement pas si sombre. Le roman s'achève sur une intense clarté d'espoir qu'il est pourtant facile de gaspiller.