Une maison d'orphelins est né d'une émotion du deuil. En partance pour Valenciennes où il est étudiant, Dylan a été informé du décès de sa mère par sa soeur Dialika restée au Sénégal. Ce fut un moment de tristesse car ce décès venait s'ajouter à la macabre liste de morts de ses proches, en même temps ou successivement. Comme s'il s'est servi de ses larmes comme encre pour accoucher son récit de chagrin, Dylan vivait son deuil jusqu'au jour où il quitta la France et se rendit au Sénégal, plus précisément au village de sa défunte mère pour faire le deuil définitif. Réconforté par sa famille et son entourage, il accepte la mort comme une partie de la vie et retrouve le goût de la vie qu'il avait perdu. Aux relents d'une oraison funèbre, une maison d'orphelins est un hommage à une mère partie tôt. "Parce que la vie n'est pas une grande ligne droite et ne se vit pas en un seul chapitre."