La question des langues maternelles dans le système d’enseignement algérien est de nos jours un véritable problème qui suscite bien des débats. Bannies des bancs de l’école, ces langues sont effacées au profit de l’arabe classique, quasiment non pratiqué en Algérie, et a fortiori du français. Problèmes identitaires ou apprentissage difficile sont autant de conséquences dues à ce modèle dépassé et manifestement en décalage avec la notion de pédagogie moderne. L’évolution de l’enseignement étant aujourd’hui essentielle, cet essai propose des solutions construites en mettant en avant la méthode de didactique convergente.
Cet essai soulève un véritable problème, à la fois sociologique et politique. À travers une démonstration rondement menée, A. Chelli parvient à trouver des solutions réfléchies, bien loin de toute utopie, qui permettraient aux langues maternelles de trouver leur place dans l’enseignement algérien. Des propositions dignes de ce nom, inspirées de modèles existants ayant d’ores et déjà fait leurs preuves.