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Étudier l’expression « avènement de la surface » au travers des évènements picturaux, voilà la mission que s’est donnée Rachida BenAbda dans cette thèse. Derrière le titre évocateur et énigmatique, la problématique enveloppe plusieurs pans de la création artistique. L’avènement de la surface se définit-il comme une peinture « palimpseste », comme un « entr’ouvert » ou comme un « passage » ? Entre tâtonnements et questionnements, cette recherche mène aux confins d’une pratique qui mêle profondeur et surface. Tel un triptyque, l’« avènement-surface-peinture » recèle des contradictions dues aux méandres de la polysémie. Ceci est également l’occasion d’une réflexion sur les propres œuvres de l’auteur, originaire de Tunisie. Cette réflexion sur la notion de surface en peinture est magistralement développée et à travers elle, c’est toute une pensée sur la création qui s’enracine. Mêlant la poésie à la peinture, la poïétique au plastique, l’auteur ne cesse de nous rappeler que peindre est une aventure qui consiste à rendre visible l’invisible.
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