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Si j’ai écrit cet ouvrage, c’est pour montrer qu’après l’accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale, les différents peuples qui composent ce pays subissent encore les effets de l’acculturation. Parmi les domaines où l’influence de la culture occidentale se fait sentir, même après la fin de la colonisation, figure celui du mariage.
On ne se marie plus en RD Congo comme aux temps immémoriaux. D’un côté, l’évolution de la société exige que certaines pratiques changent ; de l’autre, la culture occidentale, à travers la colonisation, a entraîné des transformations profondes dans la conception et la pratique du mariage. Avant l’arrivée de l’Occident en Afrique, les ancêtres possédaient leurs propres méthodes d’éducation des jeunes à la vie conjugale, et leurs systèmes d’alliances étaient marqués par des rituels bien spécifiques. Le mariage était souvent arrangé par les membres de la famille - notamment les tantes paternelles et le père de la jeune fille - sans même consulter le futur mari, conformément à la coutume. Cependant, l’influence de la culture occidentale, notamment à travers la cérémonie religieuse du mariage, s’est profondément enracinée. Lorsque l’État a fini par reprendre le contrôle sur l’institution matrimoniale, il a introduit de nouveaux cadres juridiques, tels que l’enregistrement civil comme acte légal du mariage, institué à l’image du modèle européen.
En définitive, les résultats de cette étude montrent que la culture occidentale a négativement influencé le mariage du peuple Lendu/бālē : la dot, jadis porteuse d’une valeur symbolique forte, tend désormais à devenir un objet de calcul économique.
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