Souvent drôle et toujours émouvant, La Frivolité du chagrin évoque l'impact des secrets et silences dans la saga familiale du narrateur. Mais le pire n'est pas toujours au rendez-vous. Le suicide caché de ses quatre grands-parents ? Une incongruité parfois utile dans la vie. Sa mort annoncée dans sa prime jeunesse ? Une bonne école pour apprendre comment fonctionne le cerveau des femmes à travers sa mère à son chevet et qui ne le quitte plus. L'entropie familiale générationnelle ? On n'y prend garde, et un jour, on n'a plus besoin de se fâcher : le vide est fait. La religion catholique vent debout contre le suicide ? Un marketing bâclé au service du maintien de l'ordre. La Frivolité du chagrin constitue une forme d'oxymore des plus heureux à déguster. La légèreté de l'être et d'être...