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A l'ère des réseaux électroniques et télévisuels globaux, en pleine pandémie de la COVID19, parler de la lecture et de la Bibliothèque nationale est un enjeu d'équilibre intellectuel et de partage. Il est urgent que la République du Congo réinscrive la Bibliothèque nationale dans un réseau mondial d'échanges. Sa construction est de même importance que construire une route, un ministère, un hôpital ou encore une centrale ou barrage hydroélectrique.
La lecture est vectrice de la connaissance, du savoir et de liberté qui favorise le développement. Elle ne doit pas être réservée seulement à une quelconque élite. La République du Congo s'était engagée pour un développement harmonieux et l'égalité entre les départements, et malheureusement n'a pas profité du programme pluriannuel formidable de la municipalité accélérée pour se doter des infrastructures socioculturelles qui répondent aux besoins des citoyens dont particulièrement la jeunesse.
Pourquoi Ruthin Bayélé-Goma s'en préoccupe tant ? Tout simplement parce qu'il constate que l'instruction et la culture en général au Congo ne sont plus prioritaires. Cette situation est inquiétante. Car elle peut conduire à l'analphabétisme et à l'obscurantisme. Donner accès à la lecture c'est autant que donner de l'eau, l'électricité et l'internet. De quel constat s'agit-il ? 60 ans après l'indépendance, aujourd'hui encore, en primaire, la lecture n'occupe que 0,04 % sur l'emploi du temps.
80% d'élèves n'ont pas de relation avec le livre au collège et au Lycée. 9 % déclarent fréquenter la bibliothèque de l'Institut français, plus opérationnelle. 83,06 % déclarent ne pas savoir qu'il existe une Bibliothèque nationale au Congo. 40% ne trouvent pas d'intérêt de fréquenter les bibliothèques ; 4/18, soit 22,22 % ont des livres scolaires à domicile. 76 % affirment ne pas acheter de livres à cause du faible pouvoir d'achat ; 20 % de ceux qui les achètent désirent avoir des livres personnels afin d'enrichir leur vocabulaire.
Au sein des familles, le livre occupe peu de place. 8,33% chez les filles en moyenne, 16,16 % chez les garçons soit 25 % au total s'inscrivent à la Bibliothèque universitaire. Ce qui suppose qu'ils ne lisent pas assez ou ne lisent que leurs notes de cours. 46,42 % d'étudiants affirment ne pas acheter de livres, trop coûteux. La grandeur d'un pays ne se mesure pas à la taille d'une Tour, symbole de la puissance pétrolière, mais à la taille et la qualité de sa Bibliothèque nationale dont l'architecture de sa création est présentée à travers cette proposition de projet.
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