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Même si l’on peut valablement se réjouir du grand engouement dont jouit la littérature négro-africaine de nos jours, et singulièrement du roman africain francophone, il convient cependant de remarquer que la critique littéraire a plus porté sur le contenu des romans, sur le message véhiculé par des auteurs divers et aux agendas opposés, que sur la forme elle-même. Une lacune apparait ainsi dans l’étude du champ littéraire africain que cette réflexion se propose de combler.
Il s’agit à partir d’un corpus de trois romans négro-africains francophones, de vérifier l’esthétique des auteurs concernés et de déceler dans leurs créations romanesques l’existence ou non du réalisme magique en tant que courant littéraire et technique scripturaire.
La grande similitude entre les États de l’Amérique du Sud et ceux de l’Afrique noire, peut elle donner à penser que le réalisme magique soit commun à ces deux espaces politiques et historiques, séparés par une grande distance géographique, mais liés par une histoire tumultueuse et une communauté de destin ? La flamboyance du réalisme magique tel qu’il apparait sous la plume de Gabriel Garcia Marquez dans son roman Cent ans de solitude, ne fait-elle pas écho à la froide révolte de Chaidana perdue dans le sanctuaire de la forêt, dans ce livre éblouissant qu’est La vie et demie de Sony Labou Tansi ?
Comment comprendre l’intervention des animaux dans le cours de la vie des hommes dans les romans Le jeune homme de sable de Williams Sassine, et Mbaam Dictateur de Cheik Aliou Ndao, sans référer à une patine magico-réaliste ? Notre modeste étude entend répondre à cette question en se focalisant sur la lecture croisée et comparatiste de ces trois romans africains sur le plan de leur esthétique, pour déterminer s’ils relèvent du réalisme magique.
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