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Toute réflexion sérieuse sur le bicaméralisme ne peut se faire sans se référer aux modèles emblématiques que sont le Parlement de Westminster de la Grande-Bretagne et le Congrès des États-Unis d’Amérique, sans oublier le Parlement français. Loin de nous la prétention de comparer ces vieux modèles chargés d’histoire et de symboles à celui de la jeune chambre du Sénat gabonais créée par la loi n°1/94 du 18 mars 1994.
Néanmoins, l’introduction du bicaméralisme au Gabon a alimenté et continue d’alimenter, comme ailleurs, le débat sur son opportunité et sa valeur utilitaire aussi bien dans les institutions que dans l’opinion. Ledit débat est en tous lieux, sustenté par l’argument de son caractère « budgétivore » conjugué à une certaine « inutilité ».
Si l’on s’accorde sur la vocation première du Sénat qui est celle de représenter les collectivités locales et de défendre leurs intérêts, cette mission régalienne est aujourd’hui remise en cause par une certaine « opinion publique » qui pense que le Sénat est plutôt une institution momifiée où il ne se passe rien. Le Sénat doit-il continuer de paraître comme une institution appendiculaire ou davantage complémentaire de l’Assemblée nationale ?
La pratique politique et institutionnelle gabonaise montre néanmoins que, bien qu’affaiblie, le Sénat joue un rôle fondamental de représentation des collectivités locales, de stabilisateur des institutions et contribue, par le biais de la coopération interparlementaire, au développement d’une diplomatie parlementaire vigoureuse.
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