Chaque récit a pour noyau dur un rendez-vous d'amour, qu'il s'agisse de la passion foudroyante dans un avenir qui se dessine "Le Photographe" ; de l'ultime rencontre entre un père et une fille, les peintres Orazio et Artémisia Gentilheschi ; des amours tenues au secret, "sans feu ni lieu" mais toujours présentes "Appel, Au Parc1 et 2" ; la prise de conscience d'une vocation Ophélia ; même dans l'existence la plus désespérée "Fête des Lumières", l'amour est là, dans un geste simple et désintéressé. D'une nouvelle à l'autre, des phénomènes d'écho tissent les fils de ces vies qui se tendent, parfois prêts à se rompre, mais tout ce qui est éloigné dans l'espace et dans le temps, comme les oeuvres d'art "Primavera" ou les mythes "Procris", vient irradier l'expérience intime et ce qu'on ne dit pas devient, par l'écriture, les Fastes du silence.