Après "Vers rêvés" et "Clair Bestiaire", Catherine Thévenet décline à l'envi dans "Mais l'ancolie..." les multiples variations de son vocable préféré, "mélancolie". Qu'elle contemple le soleil couchant ou son bassin gelé, qu'elle se promène dans un cimetière allemand ou un petit port breton, qu'elle évoque ses enfants ou Camille Claudel, toujours flotte sur ses poèmes ce voile mélancolique, ténu mais tenace, qui les nimbe d'une aura tendre et nostalgique. Une poésie tout en "glissando", à murmurer "sotto voce"...