"[...]Sur mon épaule à demi-nue,Elle s'attarde et me souffleQue si l'été s'en va, c'est pour ce moment-là:La voile bleue du ciel tendue vers un nouveau voyage,La feuille d'un arbre dans sa première voltige,Au jardin une rose étonnée de naître...Et sur le tournesol un peu trop lourd,Sur mes cheveux encore dorés,À travers l'air qui danse et dans les branches,Dans la course à vélo où elle m'entraîne,Je sens sa main qui passe et me rassure...Ô hirondelles, ô coeurs trop vite inconsolés,Connaîtrez-vous jamaisLa caresse de septembre?"