"Le premier crime, celui de Marseille, était malheureusement passé comme presque tous les crimes. Un fait divers comme un autre. On ne parlait pas de crime homophobe. Pas encore, en tous les cas. Moi-même, je ne l'avais pas trop remarqué, si ce n'était cette étrange réaction qui m'avait conduit à l'hôpital. La seconde fois, c'était l'étonnement d'un second crime commis dans les mêmes conditions, mais il passait également comme un crime odieux, ou plutôt comme une réplique faite par une personne qui avait certainement lu le premier petit article dans une colonne de la presse locale lyonnaise. Un abominable recommencement. Ce n'était qu'au moment du crime de Sochaux que les choses changeaient, non seulement pour nous, mais je pense aussi pour tout le monde. Il y avait beaucoup trop de similitudes. Ce qui mettait un point en évidence, c'était ces kilomètres entre les villes touchées, toujours dans les trois cents kilomètres."
Mon ressenti : Saddhu
En savoir plusA la lecture d'un livre on sent tout de suite s'il va nous plaire ou pas. Celui-ci m'a été fort agréable à lire. Fort bien écrit. L'auteur y a mis beaucoup de sa personne, et...