La valorisation des déchets (de la récupération au recyclage) dans nos villes limite le prélèvement excessif des ressources naturelles. Elle minimise également l'émission dans l'atmosphère des gaz à effet de serre (CO2, NH4 et N2O, etc.) produits par l'exploitation des ressources comme le fer, les forêts, les hydrocarbures et l'incinération des déchets à ciel ouvert. La récupération, qui est à la base de tout processus de valorisation, se présente comme un moyen efficace pour réduire les flux de déchet vers les décharges. Les activités et/ou projets de valorisation, qu'ils soient formels ou informels, au coeur de cet ouvrage axé sur l'économie circulaire et ses enjeux, contribuent à la réduction des coûts de traitement des déchets dans les municipalités. Mais également créent une économie permettant un développement socio-économique et une préservation de l'environnement. Le développement des nouvelles techniques de valorisation de la biomasse (déchets des ménages, des marchés et des scieries) contribue à la baisse de la pression sur les forêts. Les techniques innovantes de valorisation de la biomasse, en phase de formalisation tant en milieu rural qu'urbain camerounais, vont contribuer à moyen terme à une production industrielle de l'énergie avec peu d'émissions des gaz à effet de serre dans l'atmosphère. Ces projets sont des solutions alternatives à l'insuffisance d'énergie dans les villes et viennent à point nommé pour soutenir les stratégies de lutte contre les changements climatiques du Cameroun.