Grenoble, fin juin 1990. Aldric fait le guet pendant que Simon emprunte discrètement la voiture de son père. Quelques mois plus tôt, les médias prédisaient l'avènement d'une ère nouvelle et meilleure pour l'humanité : le Mur de Berlin venait de s'écrouler. Mais les deux compères, à la veille des vacances de leur première année universitaire, n'en ont que faire : leur nouvelle vie, c'est les filles, et leur rêve, perdre leur pucelage. Vendredi soir, dans la Renault 21 du paternel, direction Lans-en-Vercors, Isabelle et les autres. Ils ne savent pas à quel point cette virée va les marquer... Tout en fantasmes et maladresses, l'euphorie et l'insouciance incarnées noir sur blanc : Stéphane Marquier signe le portrait d'une génération et de son époque en orchestrant avec un plaisir contagieux une soirée inoubliable : décalée, bourrée d'humour et de tendresse envers ses losers de héros, plongée nostalgique rythmée au son des tubes des eighties, Auto-reverse, malgré son accident de la route et son cadavre " à emporter ", est une virée décidément plus comique que tragique.