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Dans cet ouvrage, préfacé par Thierry Goguel d’Allondans, anthropologue à l’université de Strasbourg, Josy Cassagnaud dénonce les risques que court la culture mahoraise face à l’occidentalisation et à l’urbanisation en s’appuyant sur la forte relation entre l’organisation sociale et l’espace : en touchant au mode d’habiter, on touche à la structure de la société. L’ouvrage dénonce également la perte de repères pour les jeunes. À Mayotte les rites de "banga", structurants et formateurs pour les jeunes Mahorais, sont appelés à disparaitre. Aujourd’hui, le jeune connaît des conflits générationnels : s’il s’établit dans un "banga", en claquant la porte de la maison familiale, il le fait en rupture avec ses parents entraînant délinquance et violence. Selon Durkheim, « chaque société considérée à un moment déterminé de son développement, a un système d’éducation qui s’impose aux individus avec une force généralement irréductible. Il est vain de croire que nous pouvons élever nos enfants comme nous le voulons. Il y a des coutumes auxquelles nous sommes tenus de nous conformer ; si nous y dérogeons, elles se vengent sur nos enfants. Ceux-ci, une fois adultes, ne se trouvent pas en état de vivre au milieu de leurs contemporains, avec lesquels ils ne sont pas en harmonie. » Dans le même état d’esprit, Pierre R. Dasen, de l’université de Genève, considère que la perte de rites de passage augmente la violence. Il souligne que « Les problèmes de comportement de l’adolescence sont produits par notre société. »
Toutefois, les rites meurent-ils ou sont-ils remplacés par de nouveaux rites ? Le téléphone portable n’est-il pas un nouveau rite ?
Elle vous invite à le découvir…
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