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Emile Biayenda relève la nécessité des coutumes africaines pour le développement. Il distingue deux sortes de coutumes : les coutumes d’ordre ethniques portant sur la famille, les croyances, la mort, le statut de la femme et le mode de formation et d’éducation dans la société traditionnelle ; les coutumes à caractère économique liées au travail humain, à l’élevage, au commerce et enfin aux institutions financières dans la société traditionnelle. Il faut dire que dans les traditions africaines tout était jugé en fonction des coutumes : l’éducation, le mariage, les naissances, etc. Elles permettaient aux membres de la famille de se (re) connaître et de se situer à travers les relations qu’ils pouvaient avoir entre eux. Aujourd’hui, l’ordre des choses est inversé. Loin des coutumes, au nom de la liberté, les hommes se cachent derrière « les mondes nouveaux qui se créent » et se livrent totalement aux puissances abstraites, virtuelles et anonymes de la science qui impose ses choix, ses goûts et ses idéologies. Par conséquent, le choix éthique devient de plus en plus délicat et difficile.
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